20 – 21 juin.
La rivière Saskatchewan Sud coupe la ville en deux. Un parc et la piste cyclable l’accompagnent sur une longue partie. On entend peu ce qui se passe dans la ville. Pour les mordus du vélo, il faut noter que la piste n’a que 20 km . en tout, mais elle se fait bien en trois ou quatre fois, parce qu’agréable. Il est facile aussi de se retrouver dans cette ville, ayant des rues et des avenues.
Parlons camping maintenant. Nous sommes ici à ce très beau camping, en plein quartier résidentiel. Les lilas fleurissent à profusion, les terrains très intimes, propres, top niveau, et, pour la plupart, immenses. Il porte le nom d’une ancienne vedette de hockey, du temps de Maurice Richard, Gordon Howe. ( gentiment surnommé Gordie). Et oui, encore le nom de Gordon qui me suit partout où que j’aille… je ne peux pas vous oublier mes enfants !
C’est la joie : Yves a lavé son Sprinter, ça le fatiguait les petites mousses d’arbres trop collantes qui ne sont pas parties malgré la pluie, elles avaient l’air cuites sur la peinture.
Aujourd’hui, journée de visites ; pour commencer, le Western Development Museum.
En entrant, une rue grandeur nature des années 1910 reproduite avec tous les commerces et services du temps.
Au bout de la rue, il y a la gare, etc, je vous fais grâce des détails, mais en résumé, c’est un musée très intéressant. Evidemment, on y parle beaucoup de culture, et, comme les champs sont à perte de vue par ici, les tracteurs et instruments de semence et de récoltes en démonstration au musée sont en fonction de ces champs : démesurés, de vrais mastodontes.
Ce qui nous a surpris aussi, c’est que dans cette région, dans les années 1930, ils ont eu une grosse sécheresse ( il était écrit que plusieurs enfants du temps n’avaient jamais vu une goutte de pluie) Comme c’est une région très venteuse, il y a eu des tempêtes de sable rendant les terres incultivables. Les gens perdaient tout ce qu’ils avaient amassés dans leur vie.
Croyez -le ou non, c'est un tracteur contre la poussière des plaines
Le moment crucial est la prochaine visite. Le but ultime de notre présence à Saskatoon : ce 300 km . de plus pour cette toute petite, mais toute petite demie heure :
Ta-da dam ! PLEASURE WAY INDUSTRIES
Bob, le gentil monsieur, nous fait voir la fabrication de ces petites «bébelles» à $100,000 . Nous passons d’un Pleasure Way à l’autre pour toutes les étapes de la fabrication jusqu’à l’inspection finale. Merci Bob, pour cette intéressante visite. 300 km ,, vous l’avais-je dit ? Les gens par ici sont faciles à comprendre pour quelqu’un qui «baragouine» l’anglais comme moi.
Soirée au camping, dans le parfum des lilas. Le souper s’est commencé sur la table à pique-nique pour finir en-dedans à cause des moustiques. Eux aussi aiment les lilas.
Un détour de 300 km ??? Mais non, Saskatoon vaut le détour à elle seule, profitez-en.
RépondreSupprimerNous étions demeurés à ce même camping, nous avions visité ce même musée et pédalé cette même piste cyclable! C'est vrai que c'est un très beau camping et quand il fait beau, ça aide à aimer un endroit!
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