samedi 18 juin 2011

Un peu d'exercice


Jeudi, le 16 juin.

Départ tôt : 7 :00 heures. Nous voilà finalement prêts pour  les Olympiques en pliage de couvertures. Nous nous rendons compte, un peu plus loin, que nous avons changé d’heure et il est seulement 6 :00 heures. ! Et il fait 53 degrés Farenheight. Traduction pour les jeunes : 10 à 11 degrés centigrades.
Nous suivons la route 2  Ouest. Chemin faisant , avant Grand Rapids, il y a un village nommé La Prairie, comme par chez nous.
Arrêt à Bemidji. Nous profitons de la piste cyclable pendant ¾ d’heure. Elle est très tentante, car toute asphaltée, longeant en partie le lac du même nom que la ville, un quartier chic, grand parc. Il y a plus de dénivellation par contre sur cette piste qu’à Marquette. Mais «Monsieur » est tout fier de lui ; il s’est mis en mode «électrique» une seule fois dans une côte vraiment à pic. Bien pratique nos
Bion-X ! D’un autre côté, il est un peu gêné de me voir m’installer sur mon vélo avec manteau et long foulard… Que voulez-vous, j’ai le décolleté frileux…
Surtout qu’à notre retour d’excursion, le thermomètre indiquait 20 degrés C. Je ne lui ai jamais avoué que j’avais vraiment transpiré...




Voici ce qu'on peut voir









sur la piste cyclable de Bemidji

Sur la route, Yves décide qu’on change de conducteur. Je lui avais offert souvent de le remplacer, mais c’était pour avoir l’air gentille. Sa défaite, pour me laisser conduire, c’est qu’il a peur de se faire des bursites aux coudes tellement la route est droite : les bras gardent toujours la même position. Sur mes 100 km. de conduite, j’en ai fait 90 stressée et 10 détendue. Pour «monsieur», ce sont 100 km.  stressé,  tellement, que c’est dans les mâchoires qu’il a fait ses bursites.



Grand Forks : sur la frontière du Minnesota et du North Dakota, en droite ligne sud avec Winnipeg au Manitoba, arrêt au Mc Do .Yves salivait en pensant hamburgers et frites,
Les paysages du Nord Dakota sont très semblables à ceux des Prairies Canadiennes : gros silos, grandes terres cultivées, de rares maisons entourées d’arbres, mais plus vallonneux . L’ensemble est plus divertissant qu’au Canada.
Et par ici, au moins, il y a un lac : Devil Lake.

Nous voulions passer la nuit à Rugby, mais impossible nous devons nous rendre à Minot (prononcez mailnot, le not comme dans peanut) une centaine de km. plus loin. La ville se présente comme la ville magique. Ça pique notre curiosité, mais comme il pleut, nous renonçons à regret à une visite.

Tout le reste de la route se fera dans une vision de désolation : de l’eau recouvre les champs et parfois même recouvre l’autoroute. Les cultures sont gâchées, les balles de foin sont restées sur place, comme pourries. Ce spectacle nous accompagnera jusqu’à Régina, d’où je vous écris. Attendez-vous à payer votre farine et votre pain plus cher, il y a trop de pertes.

Jusqu’à présent, on ne vous a pas raconté grand-chose, car notre vie, pour le moment, se résume à rouler en ne faisant que quelques petites haltes. Mais le chemin que nous avons emprunté via le nord des Etats-Unis, peu ont écrit qu’ils l’ont fait. Pourtant, les routes sont belles (bien asphaltées) et on économise environ 450 km. sur les autres routes en passant par ici.





                                     il n'y a pas que la Richelieu qui déborde

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