vendredi 17 juin 2011

Semaine en rafale

      Lundi le 13 juin 2011

Des vacances, vous dites ?

Nous sommes partis ce matin à 10 heures 15. Hier, il nous restait trop de choses faire pour déguerpir, j’avais mal calculé ce qui restait à faire et je n’avais pas l’énergie pour tout bâcler…et ça n’indisposait pas trop Yves.
Pour la deuxième tentative de voyage dans l’ouest canadien, (qui s’était terminé en queue de poisson en Saskatchewan à  cause d’un malheureux coup de téléphone nous disant qu’il y avait un débordement d’eau dans notre sous-sol) cette fois-ci, nous avons changé notre équipement qui coûtait la peau des fesses en essence, pour un véhicule beaucoup plus cher, mais qui boit comme une poule à la diète plutôt que compulsivement comme le pick-up de l’an dernier..
Nous quittons donc avec le nouvel équipement, mais je pars tout de même avec le même monsieur que l’an dernier… que voulez-vous, il faut bien être écologique et recycler de temps en temps…

Je m’attendais à le voir frétiller comme les nombreuses carpes vues à la télé, nageant dans les rues et sur les gazons des sinistrés du Richelieu, et ben NON ! «monsieur»  ne démontre aucune émotion. Il n’a pas le même enthousiasme que l’an dernier, mais ca devrait revenir, c’est sûr, lorsque nous serons rendus à Régina, là où notre voyage s’était abruptement terminé.
Il faut dire que la route est à peu près sans intérêts, en suivant côté Ontario la frontière du Québec toute la journée. Paysages monotones, et nous aussi, tout aussi monotones.






Paysage monotone






À Pétawawa, une famille d’oie traverse le chemin, arrêtant le trafic des deux côtés. J’étais frustrée de ne pas avoir l’appareil photo sorti… c’était tout à fait charmant.
Couché au Wallmart, on ne perd pas ses vieilles habitudes…






 Blind River en Ontario



















       Mardi, le 14 juin

De l’Ontario aux Etats-Unis.

Finalement, je ne voyage pas seulement avec un nouvel équipement, mais j’ai l’impression de voyager avec un nouvel homme. Habituellement, on fait une petite fin de semaine de pratique avant un grand voyage, mais là ça ne s’est pas fait, que voulez-vous, je revenais d’un voyage de deux semaines en Italie où je n’avais qu’à me faire gâter, et là, il faut que je me synchronise avec «monsieur» pour plier les couvertures, faire le déjeuner , laver la vaisselle, etc… Et bien, c’est comme si je dansais la cha-cha et lui, la salsa avec sa téquila, y a comme un problème de rythme…
Nous avons quand même réussi à partir vers 8 heures. À Verner, on y trouve curieusement des noms français, comme le Campground « Joli Voyageur »  la rue « Côté », «Chemin du Golf », «Chemin Labine », «Veuve River », ce doit être le p’tit  Québec du coin..
Pour se rendre jusqu’à North Bay, le paysage est assez ordinaire. Entre North Bay et Sudbury, c’est moyen, mais l’asphalte est belle, wow ! Avec des paysages plus intéressants, le sentiment de vacances monte d’un cran. Mais lorsqu’on est à la retraite, c’est quoi des vacances ?

Arrêt à Serpent River le temps de manger à une halte routière. Des toilettes sèches pour accommodation, pas trop ragoûtantes. À déconseiller pour personnes à mobilité réduite, et même pour tout le monde finalement, il n’y a rien pour se laver les mains, mais il y a du papier de toilette. Heureusement,  les oiseaux ontariens chantent très bien. Il est  préférable de se rendre à Blind River un peu plus loin à l’info touristique et y faire un bon pique-nique.
Nous suivons présentement la rive nord du lac Huron et la rivière Blind nous accompagne tout le long de notre route. Puis, à Thessalon le panorama devient plus ordinaire. C’est le temps pour Yves de se remémorer tous les endroits où nous devons passer, quant à moi, je mémorise  les noms de nos cinq enfants et de leurs conjoints ainsi que des trois petits-enfants question de les savoir par cœur avant que n’arrive le quatrième en septembre..

C’est vraiment à Sault Sainte-Marie  que le paysage commence à se déployer. Il y a un pont à traverser, les douanes des Etats-Unis et 3.00$ à donner pour le privilège du pont et nous continuons sur la 75 Sud.


 Enfin, tout est nouveau pour nous : le Michigan, la route, c’est la campagne et le bois, terrain plat, très peu de trafic et très peu habité. Nous roulons  à 55 milles à l’heure, à surveiller sur le cadran derrière le volant…
Oups, un chevreuil a traversé la route devant nous. À part ça, ce n’est pas le divertissement, mais l’asphalte est belle. Faudrait peut-être aussi le matériel pour laver le pare-brise, car les photos ne sont plus possibles.

La ville suivant Munising se nomme Christmas, puis une autre : Au Train, avouez que ce sont des noms surprenants pour les «States»…
«Monsieur» dit qu’il n’a jamais vu une route aussi droite pendant aussi longtemps… Avis aux hyperactifs, vous n’avez pas à tourner le volant assez souvent.
Enfin on peut voir le lac Supérieur, car l’an dernier, il s’était caché derrière une épaisse brume. (nous étions alors en Ontario) Au moins, nous aurons vu le lac Supérieur dans sa partie inférieure ! La température est tombée de 27 degrés  à 19 degrés aux abords du lac.
Nous voici rendus à Marquette pour y passer la nuit.

15 juin ; Visite de Marquette. (Michigan)

Lever tard : 8 :30 . Nous reprenons notre complicité de l’année dernière quant aux «tâches ménagères»  Ce qu’on peut bien danser la Samba sur nos bas (c’est pour la rime)
Ce matin, nous nous rendons sur le bord du lac, (toujours Supérieur)  longé par une magnifique piste cyclable asphaltée qui accompagne parfois la plage, parfois qui entre  dans un sous-bois. Plusieurs parkings sont à la disposition des gens, tables de pique-nique, aires de jeux pour enfants, toilettes publiques, etc. Je vous en parle avec enthousiasme, mais c’était une belle petite récompense pour la route plus ou moins ordinaire que nous avons fait jusqu’à présent.
Photos de la ville de la charmante ville de Marquette


Ashland (Wisconsin) : Autre piste cyclable sur le bord du Lac Supérieur et aires de pique-nique. La pluie s’est mise à tomber et la température a chutée à 14 degrés C. Avec toutes les réparations sur l’échangeur, nous avons tourné en rond avec de la brume en prime.



                                                 vues sur le lac de Munising

1 commentaire:

  1. Dites donc, on s'est raté de peu. Nous sommes sorti du Michigan le 17 par le même pont à Sault Ste-Marie. Notre nouveau Sprinter est maintenant dans notre cour arrière.

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