vendredi 15 juillet 2011

Chance ou malchance ?

13 juillet

Nous partons du camping à l’heure limite de 11 heures, Nous admirons pour une dernière fois nos belles montagnes du parc Denali pour se rendre à Anchorage.

Le chemin roule sur le plat et nous nous trouvons dans une immense vallée. Partout où que l’on regarde, devant, derrière, sur les côtés, les montagnes nous encerclent comme une éblouissante palissade. Quelle chance !

La forêt de conifères, par la suite, reprend la relève … un autre petit bout de parc La Vérendrye nous accompagne à nouveau. Comme l’intérêt est moins soutenu, j’écris des notes, je lis sur ce qu’il y a à voir sur la prochaine ville, lorsque Yves ralentit subitement et dit : «Aie, aie !»
Une belle maman orignal accompagnée de ses deux  petits traverse la route en avant de nous.
Quelle chance !

Le temps de faire ce qu’il faut pour prendre  la photo, ils sont déjà disparus dans le bois. Une coïncidence inespérée…manquée. Malchance !

À Anchorage, l’info touristique est en plein centre ville. Après plusieurs kilomètres à tourner en rond sur les mêmes trois rues, on finit par trouver un parcomètre bien placé pour la longueur de notre VR avec les vélos derrière. Enfin, une chance !
Pour payer, on n’a que deux 0.25 cents américains dans les poches (les 0,25 cents canadiens ne fonctionnent pas, on l’a essayé) Donc, on se rend dans un resto pub demander du change et la jeune fille à qui on s’adresse nous en donne de son portefeuille personnel. Chance !

Il est 17 heures, on met l’argent dans le parcomètre pour une heure, l’heure limite du péage.
On marche jusqu’à l’info touristique qui vient tout juste de fermer ! Malchance !

Depuis quelques jours, la batterie qui s’occupe de tout ce qui est camping, (comme le frigo, la pompe à eau etc.)  ce soir, elle nous dit qu’elle ne se recharge plus. Malchance (tiens, deux malchances en ligne)
«Monsieur» n’est pas content du tout et il l’exprime bien…quelle malchance… (jamais  deux malchances sans trois)

Au Wal Mart on ne trouve pas ce qu’on a besoin. On va chez O'Riley, qui est un auto parts, ça ne fait pas non plus. Par chance, on nous donne une adresse où aller demain, car c’est maintenant fermé.
Il est 7 heures et 45, nous n’avons toujours pas soupé, «monsieur»  n’est toujours pas content et «madame»  prend son air déprimé. ( de grâce, donnez­- y quelque chose à manger quelqu’un, son sandwiche de ce midi est rendu dans ses talons)

Après notre malbouffe prise dans un  Mac Donald où on gèle comme des rats, (je vais chercher nos manteaux pour nous calmer le frisson,) on donne l’adresse du marchand de batterie à Germaine (vous vous souvenez, c’est notre GPS Garmain) 
On se remet de nos émotions et on s’installe dans un parking qui n’est pas le Wal Mart.
Est-ce que ce sera une chance ou une malchance que d’avoir choisi cet endroit pour passer la nuit ? C’est ce que vous saurez demain …ou quand on aura un Wi Fi.
Aujourd’hui, c’était le 13, je ne suis pas superstitieuse, mais heureusement, ce n’était pas vendredi ! Quelle chance !

1 commentaire:

  1. Ho, j'ai bien ri de vos malheurs, sans rancune. Nous aussi appelons notre Garmin Germaine ! Drôle de coïncidence.

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