24 juillet
Nous quittons Walmart avec un monsieur rasé de près pour la première fois depuis très longtemps. Ses lames ne coupaient plus. Chaque matin, il prenait un temps fou pour cette activité pour rien. Quel débroussaillage ce matin !
La route est monotone à se perdre dans ses idées. Comme un souvenir qui me revient d’une histoire que ma tante Céline nous contait pour étirer le temps à nous garder tranquilles et qui commençait comme ceci :
« Chez nous, nous autres on était trois. Le premier s’appelait ? Comment y s’appelait donc ? Y s’appelait ? Comment donc ? … J’m’en rappelle pas. Chez nous, nous autres… jusqu’à ce qu’on s’aperçoive qu’elle nous avait piégées avec son histoire «plate».
Souvenir de tendresse de voir la ma tante toute contente de son mauvais tour !
Beau bonjour ma tante Sel.
Yves conduit pendant ce temps et nous voilà rendus sur la Cassiar Highway
Malgré la forêt dense et les avis qu’on peut rencontrer des orignaux, (Yves veut absolument avoir son panache en photo) nous ne réussissons qu’à voir un petit lièvre sans panache.
Arrêt à Jade voir une petite boutique de jade bien sûr et d’améthyste transformés sur place en bijoux et décorations.
Fatigués, nous nous stationnons à un «rest area» où trois autres VR y sont déjà. Yves est sorti un peu pour vérifier les vélos et après son retour, nous étions envahis de maringouins. Quelle belle soirée à tuer les bibittes et à se gratter ! Y-a-t’il un trou
qui communique avec l’extérieur que nous ne connaissons pas ?
J’étais tellement exaspérée, que je m’imaginais m’enfoncer sous les couvertures jusque par-dessus la tête avec deux pailles dans le nez pour qu’ils ne soient plus capable de me trouver, mais que je puisse quand même respirer…
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